Les Google Glasses débarquent en grand public pour 24h : que faire avec ces prototypes

High-Tech 14 Avr 2014
Les Google Glasses débarquent en grand public pour 24h : que faire avec ces prototypes

Les Google Glasses seront en vente libre pendant 24h mardi aux Etats-Unis. C’est l’occasion de se pencher plus attentivement sur leurs fonctionnalités et leurs éventuelles failles.

Mardi 15 avril et pendant 24h, toute personne disposant d’une adresse postale aux Etats-Unis pourra se procurer un exemplaire des déjà célèbres Google Glasses et ainsi faire partie du club très select des « explorateurs ». Mais que pourront exactement faire les utilisateurs qui auront su se procurer un prototype ?

Pour contrôler les différents menus, il suffit de caresser doucement la branche des lunettes, dans différents sens. Il semble néanmoins que les sens dans lesquels il faille bouger le doigt ne soient pas toujours très intuitifs. Quant aux commandes, elles se font à la voix. Les lunettes peuvent être munies ou non de véritables verres en option, voire de verres teintés.

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La navigation

Un système de navigation « tour par tour » affichera la carte de la zone où vous vous trouvez et les indications de trajectoires, comme un GPS interactif et projeté devant votre œil.

Pour vous rendre à un endroit précis, rien de plus simple : prononcez simplement les mots « navigations » et le nom du lieu en question. Attention cependant à votre accent, il peut vous jouer des tours. Comme le montre la vidéo test d’une journaliste du monde, les lunettes ne comprennent pour l’instant que l’accent anglais parfaitement prononcé.


« Google Glass » : le test en vidéo par lemondefr

Si vous êtes en voiture, attention aussi à rester concentrés sur la route ! Le petit écran des Google Glasses peut en effet devenir assez obsédant… Heureusement, les directions ne devraient s’afficher qu’aux moments cruciaux : intersections et autres tournants.

Envoyer un message… sans les mains

Vous pourrez garder contact avec toutes vos connaissances et les tenir informées de vos activités sans bouger le petit doigt. Via des SMS ou des Hangouts, vous pourrez envoyer des messages en faisant la cuisine, ou en skiant. Prononcez simplement « Send a message to » et le nom de la personne à contacter.

Seul inconvénient : pour activer les Google Glasses, vous devrez commencer par pencher votre tête en arrière à 30 degrés, ce qui peut attirer l’attention en public.

Surfer sur Google rapidement et avoir réponse à tout

Les Googles Glasses permettent de lancer une recherche Google simplement en posant une question. Une fonctionnalité qui peut s’avérer très intéressante dans les diners mondains. Ainsi, comme Charles Arthur du Guardian, il vous suffira de demander « Quelle est la hauteur de l’Empire State Building ? » pour immédiatement avoir la réponse.

Voyager avec un guide touristique personnel

L’application Field Trip permet de mobiliser les ressources d’Internet et des plus grand spécialistes pour vous renseigner sur les lieux que vous visitez, les endroits à ne pas manquer, l’histoire des monuments…

Strava Run, Strava Cyle, Golf Sight

Les sportifs pourront courir, pédaler ou golfer en mesurant leurs performances et en les partageant avec leurs contacts.

L’application Strava Run permet de visualiser son temps de parcours au jogging et d’enregistrer ses records personnels. Strava Cyle permet de garder un œil sur la distance parcourue et défier ses amis en ligne. Golf Sight vont rappellera les scores de la partie de cours;

Un code de bonne conduite

Encore à ‘état de prototype, les lunettes connectées soulèvent déjà des critiques. Une Américaine a en effet été agressée dans un bar par des clients mal à l’aise – et sans douté éméchés – qui se croyaient filmés. Pour pallier ce genre d’incidents, Google a diffusé un code de bonne conduite destiné à rappeler les règles de protection de la vie privée. L’utilisateur est par exemple invité à demander l’autorisation avant de prendre quelqu’un en photo, à éteindre l’appareil dans les lieux où les téléphones portables ne sont pas autorisés…

Source : Atlantico.fr

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