«The Witcher 3»: Pourquoi ce jeu de rôles est-il tant attendu?

«The Witcher 3»: Pourquoi ce jeu de rôles est-il tant attendu?

Pas mal pour un jeu uniquement disponible sur PC et sur consoles nouvelle génération (Xbox One et PlayStation 4). The Witcher 3 : Wild Hunt avait enregistré plus d’un million de pré-commandes avant sa sortie ce mardi, avait annoncé le studio polonais CD Projekt Red la semaine dernière. C’est dire si ce jeu de rôles destiné à un public adulte, et où l’on part à la chasse aux créatures dans un monde ouvert, est attendu de pied ferme. Pourquoi ?

Une machinerie bien huilée

Le studio polonais CD Projekt Red a réussi à faire monter l’enthousiasme durant toute la période de développement qui s’est étalée pendant plus de trois années. Par exemple en distillant régulièrement des cinématiques plus spectaculaires et sombres les unes que les autres sur YouTube. De plus, pour aguicher le joueur près de ses sous, le studio a d’ores et déjà annoncé seize contenus téléchargeables gratuits pour tous les possesseurs du jeu. Ils seront disponibles par lot de deux chaque semaine, à partir du 20 mai. En tout cas, le studio a vu grand et global. Preuve de son ambition, The Witcher 3 sort simultanément en quinze langues, dont sept avec doublage (les autres sont sous-titrées).

Devenir un loup solitaire

Ici, on ne vous demandera pas de créer votre personnage. Le héros Geralt de Riv a déjà un passé et une histoire, puisque créé par Andrzej Sapkowski, «considéré comme le Tolkien Polonais », nous précisait en 2012 Marcin Iwinski, le fondateur de CD Projekt Red. De ce « sorceleur », protagoniste des deux premiers Witcher, le développeur Jonas Mattson confie à 20 Minutes que « c’est un homme cynique qui a combattu pendant des années et qui aspire au calme, près des gens qu’il aime. Mais des événements vont à nouveau l’attirer à l’extérieur, il va devoir prendre des décisions difficiles qui auront des conséquences. »

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Un univers médiéval et fantastique rugueux

Pas de quoi décontenancer les spectateurs de Game of Thrones ou les habitués des jeux de rôle. The Witcher 3 se déroule dans un monde médiéval fantastique, où la magie et les complots font partie du quotidien. Particularité de ce monde : il n’est pas fait pour les Bisounours, puisque sexe et violence sont conviés. « Le racisme non plus n’a pas disparu, indique Jonas Mattson, les nains et les elfes sont toujours aussi méprisés. Le jeu reflète aussi notre monde, qui hélas n’est pas parfait. Des scènes peuvent mettre le joueur mal à l’aise. »

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Un monde très ouvert

C’est l’élément de The Witcher 3 sur lequel le studio a été le plus ambitieux : un monde ouvert et vaste, à parcourir à pied comme à cheval. Ainsi, il vient se mesurer aux mastodontes du genre : Skyrim et Dragon Age Inquisition. « Le jeu est construit autour de points d’intérêt, explique Jonas Mattson. Mais pour aller d’un point à un autre, il doit toujours se passer des choses, comme une rencontre avec des bandits. C’est ça l’exploration, faire en sorte que le joueur ne s’ennuie jamais. » Le plus difficile, c’est de tenir le joueur en haleine avec une histoire forte. « Finalement, il n’y a plus de mission principale, puisque les missions se mélangent. Il faut accepter de se perdre et d’être absorbé par le monde », pointe le développeur. Des dizaines d’heures de jeu en perspective.

Pas de place pour le hasard

Cycle jour-nuit, conditions météorologiques… Certains monstres n’apparaîtront que lorsque les conditions seront réunies. CD Projekt Red insiste sur le fait que son monde de fantasy obéit à une vraie logique. Par exemple, s’il pleut, les villageois chercheront tout naturellement un abri. « Un village doit donner l’impression qu’il a été construit en se servant du matériel aux alentours, pointe Jonas Mattson. Tout dans l’apparence doit faire sens. Nous, on a fait notre job si dans l’environnement le joueur ne remarque rien qui dénote. »

Source : 20minutes.fr

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